Le nom d'Aurouër vient du latin oratorium qui signifie oratoire. Il rappelle l'existence d'une communauté religieuse, dépendant du prieuré de Saint Pierre le Moutier. Au Moyen-Âge, plusieurs mottes féodales existaient sur la commune. Sur la place du village, on peut observer quelques vestiges du XVIIIe siècle avec un four à pain et une petite maison à pans de bois. En 1837, la commune est rattachée à Villeneuve sur Allier ; mais, Aurouër retrouve son indépendance en 1879. La commune comptait alors 461 habitants. Le Conseil Municipal s'est réuni pour la première fois le 7 juillet 1879 et Monsieur Frédéric Le Roy de Chavigny est élu Maire. En 1876, l'école a été installée dans un local, loué à un particulier. La population augmentant rapidement, la construction d'un bâtiment pouvant accueillir la mairie et une salle de classe fut décidée en 1880. En 1905, l'édifice fut agrandi et pris l'allure que nous lui connaissons aujourd'hui. |
L'église a été construite en 1850, en remplacement d'une petite chapelle. Le clocher-mur initial a été remplacé en 1925, par le clocher carré actuel. |
Génésia, une sculpture de Pierre SABATIERAu cœur du village, au centre du vaste cercle que dessine la plantation de tilleuls, « Génésia », dernière sculpture réalisée par Pierre SABATIER, s’impose par sa couleur rouge, couleur de vie, de dynamisme, d’énergie. Elle est éclat et pulsation d’une commune en plein essor. Evénement plastique contemporain, cette sculpture en acier, traitée en couleur, appréhende le regard par ses effets cinétiques et lumineux.Située dans un espace privilégié, architecturé par les fûts de quatre tilleuls, elle est visible de toute part, véritable cœur du village.« Génésia » créée en fonction de son environnement, invite à la fête autour d’un point fort, au rassemblement, aux échanges. « Génésia » est l’hommage à cette commune si chère, si importante et déterminante dans sa vie et son travail de sculpteur. Elle est hommage à la vie, à la régénérescence. D’inspiration végétale, les mouvements ascendants et descendants de la sculpture évoquent cette évolution permanente des formes de la vie – enchevêtrement de racines, de sarments, de cirres – exubérance et vitalité. « Génésia » puise son énergie aux sources vives de la terre, du sol, du passé d’Aurouër. Elle s’approprie l’espace par ses différents segments qui invitent aux perspectives multiples, aux échanges de points de vue, à « faire le tour ». |
Pierre SABATIER1925 – 2003Très tôt, Pierre SABATIER a choisi de s’exprimer solidairement avec les architectes et les bâtisseurs de villes et de monuments. Originaire du Bourbonnais, il s’est construit, à Aurouër, un vaste atelier où, avec son équipe, il a manipulé les matériaux par tonnes, par centaines de mètres carrés. |
Forêt communale
Origine : L’origine de la forêt communale d’Aurouër est très ancienne, sans doute antérieure à 1755 où elle fut aménagée par Pierre le Gros, Maître particulier des Eaux et Forêts à Moulins. Les cantons Lafat, Creux des Sables et une partie du canton du Bois d’Argneaux proviennent de l’ancienne forêt communale. Le canton du Creux du Lac de l’ancienne forêt a été cédé presque en entier, le morceau restant étant fusionné avec le canton Lafat.
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